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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 12:00

Nouvelle étape dans mon rattrapage des RPG japs, après un Tales of Vesperia très moyen :

 

 

eternal_sonata_europe.jpg

 

 

C'est un jeu auquel j'attendais depuis longtemps de jouer, je ne sais pas trop pourquoi , ni pourquoi j'ai autant tardé... Mais voilà, c'est fait :D

 

Eternal Sonata est un jeu sorti en 2007 sur XBox 360 et PS3, développé par Tri-Crescendo, qui avaient déjà oeuvré sur Baten Kaitos, le meilleur RPG GameCube. J'ai joué à la version XBox.

 

     Je ne compte pas faire un face à face, mais ce qui fait du bien quand on passe de Tales of Vesperia à Eternal Sonata, c'est que dès la scène d'introduction on sait qu'on aura droit à un (vrai) scénario. La fille sur la jaquette est de dos à une falaise et se "motive" à se jeter dans le vide pour le bien d'un homme, puis passe à l'acte. Le ton est donné, Eternal Sonata est loin d'être un jeu joyeux.

Son histoire et son monde sont basés sur la vie (et la mort) de Chopin.

 

 

 

 

 

Mini cours d'histoire de l'art : Frédéric François Chopin, compagnon de Georges Sand pendant 11 ans, etait un pianiste polonais de génie mort de la tuberculose à Paris en 1849.

 

     Durant les dernières heures de sa vie, Chopin rêve d'un monde étrangement lié à sa musique et aux événements marquant de sa vie. Le jeu est d'ailleurs découpé en 7 chapitres ayant chacun pour thème l'un de ces événements et débutant par un court cours (huhu!) sur la vie de chopin. Ca peut faire peur, mais ces petits passages de diapos photos sont très intéressants.

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     La quête principale du jeu est surtout un prétexte pour mettre en avant les personnages et leurs intérrogations. Les deux premiers mis en avant sont Chopin et Polka. Le premier est condamné à vivre dans son rêve ou à mourir dans la réalité, et la seconde, atteinte d'une maladie incurrable, est vouée à une mort prématurée et est rejetée par tous les autres habitants du monde d'Eternal Sonata.

    Chaque lieu et personnage du rêve de Chopin a un nom en rapport avec la musique. En vrac, on trouve des personnages nommés Polka, Crescendo, Dolce, Allegreto, Piccolo (Beat en VO), Harpe ou Salsa, et des lieux comme les villes de Forte, Ritardando et Baroque.
     Le monde n'est pas très grand, mais il n'y a pas de mapmonde pour se déplacer d'un lieu à l'autre. On évolue de façon plus réaliste, à a façon d'un jeu d'aventure, chaque ville est reliée à une autre par une route que l'on devra suivre. C'est bien mieux pour l'immersion, mais malheureusement on est face à un monde très fermé. Les cartes couloirs repprochées à Final Fantasy 13 sont également présentes dans Eternal Sonata. C'est moins prononcé, les claustrophobes vivront mieux l'aventure que dans le dernier FF, mais lorsque l'on arrive dans un nouveau lieu, on n'a généralement qu'à chercher la sortie en combattant quelques monstres avant de passer au lieu suivant. Il y a parfois quelques énigmes à résoudre, mais qui à chaque fois se résument à un ou deux mini labyrinthes. Rien de bien passionant de ce côté là.

      Comptez entre 20 et 25 heures pour venir à bout du jeu, mouaiiif.


     Heureusement le système de combat est très bon. Il allie à la fois le tour par tour et le temps réel. Pour faire simple, pour chaque personnage qui doit jouer, vous avez un certain temps pour exécuter vos actions. Qui plus est, les attaques de vos personnages et la forme des ennemis varient en fonction de l'éclairage. Par exemple, si Polka se trouve dans la lumière, elle pourra soigner ses coéquipiers, alors que si elle se trouve dans l'ombre elle aura accès uniquement à des techniques d'attaque. C'est très intéressant car cela force à bien placer ses personnages à chaque tour. De même, si un ennemi vous attaque de face, vous aurez la possibilité de vous protéger et/ou de contre attaquer en appuyant au bon moment sur A ou B (X ou O sur PS3 je suppose). Il faut donc veiller à toujours faire face à ses adversaires. Enfin, il y a également un système de combo : le compteur de combo augmente à chaque attaque attaque de base d'un personnage, et constitue des paliers (4, 8, 12, 16, 24 et 32 coups). L'effet de attaque spéciale/magie augmente en foncion des paliers atteints, puis remet le compteur à 0. Les personnages gagnent de l'expérience à chaque combat (classique) mais il existe également un niveau de groupe - Il y en a 5 en tout - et chaque niveau change les conditions de combat. Par exemple, au niveau 1, le compteur de temps du tour s'arrête tant que votre personnage est immobile,  et vous disposez de 3secondes. Au niveau 4, vous avez 1seconde de préparation, puis de 4 secondes de tour qui s'écoulent sans s'arrêter. C'est excellent car ça permet de se familiariser petit à petit avec le système de combat, tout en relançant son intérêt à intervalles réguliers.

 

 


Le deuxième combat permet de voir le système de défense, et le changement de forme des monstres.

 

Enfin, chose appréciable (surtout après le ratage Tales of Vesperia) : la difficulté des combats est bien gérée. C'est même très mathématique. Si vous vous battez contre tous les ennemis que vous rencontrez entre deux bosses, vous n'aurez aucun problême. Si au contraire vous courez comme un dératé d'une carte à l'autre sans combattre, vous aurez surement besoin de revenir en arrière afin de gagner deux ou trois niveaux (qui se gagnent rapidement ceci dit) et d'être moins ridicule face au boss.



     Les musiques du jeu sont excellentes, dans la lignée de celles de Baten Kaitos. Rien à redire, si ce n'est qu'on aurait apprécié que les compositions de Chopin soient plus présentes. On n'y a droit que lors des transitions entre les chapitres (les petits cours sur la vie du monsieur), c'est un peu dommage.

Côté doublages, rien n'est à jeter. Déjà, très bon point qui est trop rare dans les jeux, on a le choix de la langue (ici anglais ou japonais). Je n'ai pas entendu les doublages anglais en dehors de la vidéo ci-dessus, mais les doublages japonais sont excellents (c'est pas vraiment une surprise).

Les textes sont traduits en français, mais j'ai pu constater une ou deux coquilles. Rien de bien grave.

 

 

 


  Sans déconner, on dirait pas du Baten Kaitos ?

 

 

     Enfin, d'un point de vue graphisme, on ne peut pas repprocher grand chose à Eternal Sonata. Certes, techniquement ce n'est pas exeptionnel (le jeu n'est plus tout jeune) mais les environnements sont enchanteurs et le chara design est juste excellent !

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Je regrette quand même que les monstres ont vite tendance à se répéter. Un peu comme dans les castlevania, au bout d'un moment dans les nouveaux endroits on retrouve les même monstres qu'avant mais un peu plus fort et avec des couleurs différentes. Dommage.

 

 

Bilan

     Eternal Sonata fait un peu figure d'ovni. Il est très loin des RPG aux mondes heroic fantasy qu'on a l'habitude de voir. C'est un jeu bourré de qualités, et il serait dommage de passer à côté.

Il ne fait malheureusement pas l'impasse sur quelques défauts qui peuvent vite faire décrocher, en parituclier les maps-couloir.

 

 

Note finale

Fez Fez Fez Fez Fez Fez Fez7 Fez vide Fez vide Fez vide

 

Prochaine étape : Valkyria Chronicles sur PS3.

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commentaires

M
<br /> <br /> Je l'ai bien aimé ce jeu. C'est même le meilleur  RPG jap auquel j'ai joué sur les nouvelles consoles (Valkyria Chronicles ne compte pas parce que c'est un chef d'oeuvre)(Et Disgaea 3 non<br /> plus). Enfin bref il est quand même bourré de défauts. Trop linéaire, durée de vie courte (du jeu, comme de mon perso préféré T-T)...<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Tu as un gros kiki que jaime ^^<br /> <br /> <br /> <br />
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G
<br /> <br /> Maintenant, oui.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Tu ne parles pas de la durée de vie, mon poussin.<br /> <br /> <br /> <br />
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